Rome, aux lendemains des terribles proscriptions de Sylla. Un jeune esclave nommé Tirion, se rend, sur ordre de son maître, dans les quartiers mal famés de Subure pour frapper à la porte d’un certain Gordien. Il ne faut pas longtemps à ce dernier pour deviner les raisons de sa venue car il a le flair, la logique et l’astuce tout crachés d’un Sherlock Holmes. Nous sommes pourtant bien à Rome en l’an 80 av. J.-C. et les activités d’enquêteur de Gordien sont régulièrement louées par les avocats en quête de preuves pour leur procès. Cette fois-ci, il s’agit du jeune Cicéron qui, pour son 1er procès, a besoin de l’aide de Gordien pour défendre son client accusé de parricide. Pour Cicéron, un procès délicat qui va bien plus loin que la simple histoire de famille en venant chatouiller les intérêts de Sylla. Et pour Gordien, une enquête pleine de dangers.
Je ne suis pas une adepte des romans policiers, et pourtant j’ai aimé ce roman qui est le 1er tome d’une longue série appelée Les Mystères de Rome. Mon passage préféré est celui du jour du procès avec les bribes de discours de l’accusation et de la défense menée par Cicéron. Cette histoire aide à se rendre compte à quel point Cicéron était un orateur d’exception ! Et rien que pour ça, je valide !